Fiche technique du virus de l’hépatite B (VHB)
Article d’origine : CHV // 
Le danger du VHB : il est contagieux, résistant et chronique
Le CHV souhaite attirer l’attention sur le virus de l’hépatite B. Ce virus peut être assez bénin mais il peut aussi évoluer vers une hépatite aiguë ou une hépatite chronique et avoir une réelle incidence sur le foie.
En France et d’après une étude de 2004 (1) :
- 3,2 millions de personnes auraient été infectées au cours de leur vie ;
 
- Plus de 280 000 personnes étaient porteuses de l’antigène HBs ;
 
- Le virus est sur représenté chez les hommes (environ 5 fois plus que chez les femmes) et dans les populations à faibles ressources.
 
En Europe, et en Amérique du Nord moins de 1% de la population est porteuse du virus.
L’hépatite B est une inflammation des tissus du foie causée par le développement du virus et sa réplication. Le virus se développe dans le foie des personnes où il se reproduit en grande quantité. De là, il se disperse dans le sang et les fluides corporels.
Les symptômes, lorsqu’il y en a : Asthénie, Ictère, Vomissements, Nausées, Douleurs abdominales.
On distingue 2 types d’évolution à l’hépatite B :
- L’hépatite B aigüe, qui désigne une infection évoluant depuis moins de 6 mois. Elle survient six à douze semaines après la contamination. Le risque est qu’elle entraine une hépatite fulminante. Il s’agit de la destruction massive du foie, qui n’assure plus ses fonctions multiples et qui peut conduire à la mort sans transplantation.
 
- L’hépatite B chronique, désigne une présence du virus depuis plus de 6 mois dans l’organisme. Cela signifie que l’organisme n’a pas réussi à éliminer le virus. Cette évolution est constatée en France sur moins de 10 % des personnes ayant été contaminées par le VHB.
 
La gravité de l’hépatite chronique n’est pas immédiate. Il faut cependant avoir à l’esprit qu’une maladie chronique a des conséquences négatives sur le quotidien des patients et donc de leur proche, même si parfois l’hépatite B chronique est asymptomatique.
Les modes de transmission
Le virus se transmet à partir de fluides corporels comme le sang, l’urine, les larmes, la sueur, la salive, le sperme ou encore les sécrétions féminines.
Le risque d’être contaminé par transfusion sanguine est devenu très faible dans les pays où les conditions sanitaires sont satisfaisantes.
L’hépatite B est une maladie universelle, qui se rencontre partout dans le monde et qui pose un problème de santé considérable.
Les recommandations du rapport et du CHV :
- Dépistage par les tests sériques immuno-enzymatiques (2) ;
 
- Dépistage par le biais des Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) (mais sensibilité < à 100% et coût élevé) ;
 
- Dépistage régulier et renouvelé, notamment dans les populations à risque ;
 
- Dépistage systématique lors des grossesses et associé au dépistage du VHC et du VIH.
 
Schéma vaccinal : c’est ici
N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
(1) Estimation des taux de prévalence des anticorps anti-VHC et des marqueurs de l’hépatite B chez les assurés sociaux du régime général de France métropolitaine, 2003- 2004. Analyse descriptive, InVS, janvier 2005. Cette étude n’est plus disponible en ligne.
(2) Ces tests mesurent la concentration sérique d’anticorps dans le sang.