Hépatite B : Il est temps de changer de point de vue
Article d’origine : CHV // 
La mission parlementaire sur la politique vaccinale confiée à la députée Sandrine Hurel début 2015 permettra peut-être de modifier la vision des français sur la vaccination, et notamment en ce qui concerne la vaccination contre l’hépatite B (voir le rapport).
Les différentes études qui ont analysé le lien entre l’apparition d’une sclérose en plaque et le vaccin contre l’hépatite B ont démontré l’absence de cause à effets. Une communication à destination du grand public doit promouvoir la vaccination des nourrissons bien sûr mais surtout celle du rattrapage de la vaccination des adolescents qui y ont, pour diverses raisons, échappés auparavant.
Le rapport d’experts Prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, sous la direction du Professeur Dhumeaux, fait état d’une couverture vaccinale chez les adolescents (15 ans) de 43% seulement en 2008-2009.
Les facteurs de moins bonne réponse au vaccin sont une raison supplémentaire de vacciner les nourrissons et les enfants.
Selon l’OMS, « Le vaccin a fait la preuve historiquement d’une innocuité et d’une efficacité remarquables ».
La méconnaissance des bienfaits de la vaccination et des conséquences de l’infection due à ce virus est un frein à la vaccination qui mérite d’être levé.
LG, février 2016